Revue de presse

Magazine Générations, mars 2021. Trouver son chemin vers le bien-être durable

«La vie est un jeu pour celui qui sait s’en servir avec amour et intelligence.»

Joseph Stutz

 

Dépression, stress, anxiété, le mal de l’âme est le mal du 21e siècle. Sur notre planète, on estime que toutes les 40 secondes une personne met fin à ses jours et qu’une tentative de suicide a lieu toutes les 3 secondes. Avec son ouvrage Être bien, Joseph Stutz plonge aux origines de notre mal-être et nous livre de précieux conseils pour nous libérer de nos souffrances et trouver notre chemin vers une vie plus épanouie.

Pendant plus de trente ans, Joseph Stutz a observé ses contemporains pour tenter de comprendre les racines de notre mal-être et identifier les moyens pour réussir une vie libre et épanouie. Ses recherches ont abouti en 2011 à la première publication d’Être bien, un ouvrage qui a changé la vie de nombreux lecteurs. Remaniée en profondeur pour plus de clarté, la troisième édition de ce « guide du routard du bonheur » vient de paraître.

270 000 exemplaires vendus en Suisse

Dès sa première parution, Être bien devient rapidement un best-seller avec, à ce jour, plus de 120 000 exemplaires vendus en Suisse romande et 150 000 outre-Sarine.

Confronté à de nouvelles expériences de vie, Joseph Stutz a souhaité peaufiner et enrichir son ouvrage afin d’en faciliter la lecture et la compréhension.

Illustrée d’exemples concrets et éclairée par de nombreux témoignages, cette troisième édition est un guide pratique indispensable pour toutes celles et ceux qui souhaitent trouver les clés d’un bien-être durable.

D’où vient notre mal-être ?

Né en 1943 à Zoug, Jospeh Stutz s’installe à Genève une fois son CFC d’employé de banque en poche. C’est là qu’il rencontre Marie-Claire, sa femme, avec laquelle il partagera sa vie durant quarante-deux ans. Ensemble, ils auront deux enfants et en adopteront deux autres. La famille s’installe sur La Côte où Joseph Stutz développe avec succès son activité d’expert-comptable. Lorsqu’un jour il découvre le nombre de suicides en Suisse, c’est un choc. Il se met alors à observer sans relâche ses proches avec cette obsédante question : d’où vient notre mal-être ?

Pendant plus de trente ans, il note soigneusement les facteurs qui déclenchent ou influencent le mal-être ainsi que les antidotes naturels dont l’homme dispose. La maladie d’Alzheimer de sa femme, qu’il accompagne durant huit ans sur le chemin caillouteux du non-retour, va lui donner le déclic nécessaire à l’écriture de ce livre salutaire.

Un compagnon de route indispensable

A travers ces 200 pages rédigées d’une écriture limpide, Joseph Stutz nous guide vers cette « hygiène émotionnelle » qui passe par la maîtrise de son esprit et une attitude bienveillante envers soi-même. En s’appuyant sur de nombreux témoignages et sur sa propre expérience de vie, il nous livre en toute humilité et sans dogmatisme de précieux conseils pratiques pour accéder au bien-être durable. Des mots justes et un langage simple. Être bien est un livre à la portée de tous. Un livre-boussole pour mieux s’orienter dans le brouillard de l’existence et trouver le chemin du bonheur.

L’Illustré, mercredi le 14 décembre 2011. Le millionnaire du bonheur, Patrick Baumann

«Je sais ce que sont les fins de mois difficiles»

Joseph Stutz

Quelque 100 000 ménages romands ont reçu un petit livre dans leur boîte aux lettres. Un cadeau qui a étonné ou ravi, offert par un mystérieux retraité fortuné. «L’illustré» est allé à la rencontre de Joseph Stutz, un drôle de père Noël.

En général, le père Noël travaille le 24 décembre et dépose ses cadeaux dans la cheminée. Alors, évidemment, lorsque vous recevez en novembre dans votre boîte aux lettres un livre intitulé Etre bien que vous n’avez jamais commandé, vous vous posez des questions. Témoins de Jéhovah, gourou qui va vous vendre un stage bien-être à Pétaouchnok? Vous ouvrez la lettre qui accompagne ce drôle de présent: «Chère concitoyenne, cher concitoyen, permettez-moi de vous offrir ce livre. C’est le fruit de toute une vie d’expériences, d’épreuves, d’observations et de découvertes. J’espère vivement que son contenu puisse vous être bénéfique…» Signé: Joseph Stutz.

Cent mille exemplaires de cet ovni littéraire ont été distribués en tous ménages, 75 000 dans les districts de La Côte, le reste en Suisse romande. Du jamais vu! A tel point qu’on se demande au café du Commerce qui est cet homme capable de dépenser plusieurs centaines de milliers de francs pour s’offrir des lecteurs. «Merci de ne pas me retourner ce livre, ni de le jeter, offrez-le plutôt à quelqu’un de votre entourage», ajoute l’auteur, invitant ceux qui l’ont trouvé utile à faire un don à une œuvre qui s’occupe d’enfants autistes.

Intrigué, on sonne à la porte de ce Mécène (ou faut-il dire Messie?). Belle demeure de style à Givrins. Visage lunaire et souriant, teint bronzé, silhouette athlétique, ce millionnaire de 68 ans à la retraite, autrefois patron d’une fiduciaire à Genève, est visiblement bien dans sa peau. «Je ne suis pas un nouveau Christ, rassurez-vous, ma démarche n’a rien de religieux ni de sectaire. J’avais besoin de transmettre aux gens les ingrédients qui m’ont réussi pour vivre mieux.»

Moïse a ramené les dix commandements, Joseph propose sept clés pour accéder au bonheur. Il s’est guéri d’un mal de dos tenace dû au stress en appliquant ses recettes. A travers la méditation, un changement d’attitude mentale. L’idée est de s’interroger sur les origines et les causes du mal-être, de corriger ce qui peut être modifié, ou sinon d’accepter la réalité et de passer à autre chose. Détachement émotionnel requis.

Rien de révolutionnaire, la méthode Coué et le bouddhisme sont déjà passés par là, mais l’ouvrage a le mérite d’être synthétique. Joseph le comptable a tenté de faire un bilan actif/passif avec le bonheur. «C’est normal, c’est mon métier! Je n’ai pas la prétention d’être un grand sage; j’ai lu quelques ouvrages, certes, mais à la différence du dalaï-lama je vis dans le quotidien et je sais ce que sont des fins de mois difficiles, des faillites économiques. A la suite d’opérations boursières malheureuses, dans les années 90, j’ai perdu toute ma fortune, les huissiers étaient à ma porte. Avec mon épouse, nous avons parcouru la Suisse au porte-à-porte pour vendre 50 000 cassettes vidéo. Ça m’a remis le pied à l’étrier! Depuis tout petit, je suis passionné par le secret de la réussite!»

Les préceptes de son livre, comme celui-ci, piqué au hasard: «l’importance d’un problème est celle que nous lui attribuons», l’ont aidé à vivre, à élever quatre enfants, dont deux adoptés, à faire face à la maladie d’Alzheimer de son épouse, décédée en 2008. «Quand elle se réveillait la nuit et me demandait qui j’étais, menaçant d’appeler la police, c’était dur.» Le portrait de cette belle femme blonde est partout dans la maison. «Sans elle, je ne serais pas ce que je suis, dit-il, ému. Je n’aurai pas écrit ce livre où j’explique que c’est dans les moments les plus difficiles qu’il est impératif de continuer à croire en soi, en la vie.» Il a, dit-il, une «peau de canard»: perméable aux bonnes choses, imperméable au négatif.

N’est-ce pas un peu plus facile, M. Stutz, quand on vit dans un vaste intérieur de 380 m2 avec piscine et vue imprenable sur le Léman? Qu’en penserait l’ouvrier de chez Bobst fraîchement licencié? «Je peux tout perdre demain et m’en accommoder. Simplement, j’irais plutôt vivre sur un alpage que dans un studio à Renens! Je suis fils de jardinier, j’aime la nature!»

Ne croyez pas pourtant qu’il suffit de lire le livre pour être heureux instantanément. Ce serait trop beau. Lui se lève à l’aube tous les jours pour pratiquer la méditation. Son credo passe par l’amour et le partage. Honnête, il avoue néanmoins que ses enfants n’ont pas toujours compris cette notion de détachement, surtout après la mort de leur mère, et le fait qu’il ait reconstruit sa vie avec une autre. Le sexagénaire est tombé amoureux d’une cause et d’une femme qui l’incarne: l’autisme. Il a mis à la disposition de celle qui dirige la fondation Le Cube de verre, elle-même mère d’une enfant autiste, les loyers d’un immeuble qu’il possède. Et financé l’acquisition d’une vaste maison à Arzier, qui accueille des enfants malades. «Elle m’a appris, comme mon épouse d’ailleurs, la vraie générosité. Celle du cœur. Je suis riche, c’est vrai, mais finalement tout le monde part les mains vides.»

Sa plus grande satisfaction? Qu’aucun médecin ni psychologue ne l’ait accusé de marcher sur ses plates-bandes. Au contraire, si l’on va sur le site www.livre-etre-bien.com, l’abondance des éloges impressionne. «Merci pour ce cadeau qui m’a remis sur les rails.» «Je craignais le pire, secte, ouvrage moralisateur, ce fut tout le contraire.» Une socialiste neuchâteloise, membre de la commission santé de son parti, aimerait le faire distribuer dans les écoles. Un autre affirme qu’il devrait être remboursé par l’assurance maladie. «On enregistre 250 dons par jour, entre 5 et 400 francs, pour le Cube de verre», lance-t-il, ravi.

On le taquine sur les méfaits de l’ego qu’il dénonce dans son livre. Ne risque-t-il pas de voir le sien enfler plus que de raison? Surtout lorsqu’il se rêve en nouveau pasteur des temps modernes, capable de vaincre le virus du négatif dans toute la Suisse et «d’enrayer l’épidémie du mal-être psychologique»?

Réponse d’un monsieur qui garde cette petite distance zen avec les questions qui énervent. «Je veux juste que les gens aillent mieux!»

«Etre bien», Ed. Spirit Way. Le livre n’est plus gratuit à ce jour, mais proposé au prix de 30 francs versés à la fondation Le Cube de verre.

Radio Suisse Romande La Première, 7 décembre 2011 : Joseph Stutz parle de son livre à l’émission A première vue

Ecouter l’émission ci-dessous :

LA CÔTE, vendredi 11 novembre 2011. Un livre de réflexions offert à tous les habitants , Jean-Baptiste Faure

Le projet semble un peu fou : distribuer gracieusement en tous-ménages, du 7 au 11 novembre, un livre sobrement intitulé « Être bien ». Au total, 100.000 exemplaires seront destinés à la Suisse romande, mais pas moins de 75 000 pour la seule région de la Côte. Un livre blanc, à savourer quand tout va bien ou à consulter plus attentivement quand la vie vous malmène. « C’est comme un livre de recettes faciles à suivre qui, je l’espère, aideront le plus grand nombre de personnes à mieux vivre, à s’aimer soi-même, à aimer les autres, à aimer la vie », explique son auteur, Joseph Stutz. « C’est le fruit de toute une vie d’expériences, de réflexions et de découvertes personnelles, que j’ai cru bon de partager. »

Dans la grande villa nichée sur une colline de la campagne vaudoise, on pourrait croire que le philanthrope est un privilégié, isolé dans sa tour d’ivoire. Et pourtant, né en Suisse alémanique d’un père jardinier et d’une mère femme de ménage, Joseph Stutz a traversé des épreuves parfois professionnelles, mais aussi familiales, la plus dure étant le décès de sa femme en 2008, après huit années de descente aux enfers, dues à la maladie d’Alzheimer. « J’étais dévasté, mais j’ai fait le choix d’accepter l’épreuve, de ne pas m’effondrer et de continuer à aller de l’avant. » En décembre 2006, Joseph fait la connaissance d’Anna Wälti-Berti, maman d’une fille autiste et créatrice de la Fondation Le Cube de Verre qui vient en aide aux enfants atteints d’autisme et à leurs familles.

Sensible à cette cause, il lui apporte son soutien financier pour construire à Arzier un foyer pouvant accueillir une vingtaine d’enfants autistes. « Mon but est aussi de faire d’une pierre deux coups, confie Joseph Stutz, et je glisserai dans le livre un bulletin de versement en faveur de cette Fondation. Peut-être que des lecteurs auront, eux aussi, envie d’aider cette institution qui ne reçoit aucun fonds de l’Etat et qui a besoin de la générosité privée pour exploiter son foyer. » La compassion, la volonté d’aider son prochain, l’ouverture aux autres comptent sans doute parmi les clés du bonheur et de la joie de vivre dont nous parle Joseph Stutz dans son livre. Dans les premières pages, on y lit cette dédicace : « Cet ouvrage est dédié à tous ceux qui souffrent ».

24 Heures, samedi 5 novembre 2011 – Son livre sera distribué dans 100 000 boîtes aux lettres – Madeleine Schürch

Sa démarche est un peu dingue. Un retraité fortuné publie un livre sur le bien être qu’il enverra en tous ménages à 100 000 ménages romands.

Jusqu’ici très discret mécène de la Maison de l’autisme qui vient d’ouvrir à Arzier, il publie aujourd’hui un petit livre intitulé tout simplement «Etre bien», un ouvrage qui entend donner à tous quelques clefs pour vivre heureux.

Ne comptant pas ses sous, il a décidé de distribuer, dès lundi prochain, 100 000 exemplaires gratuits de son ouvrage en tous-ménages, dont 75 000 rien que sur les districts de La Côte, le reste en Suisse romande. Une plaisanterie qui lui coûtera quelques centaines de milliers de francs. 

Expérience de vie « Tout le monde m’a dit que j’étais fou ! Mais je me fais un cadeau, car j’avais besoin de transmettre aux gens ce que j’ai cherché pendant dix ans : les ingrédients pour se détacher de son mal-être, explique Joseph Stutz. N’est-ce pas un peu prétentieux de la part d’un homme qui nage dans l’aisance et n’a aucun diplôme de psychologue ? « C’est à travers mes propres expériences, professionnelles et familiales que je me suis rendu compte que beaucoup de personnes vives dans la souffrance, parce qu’elles n’arrivent pas à accepter et à se détacher des malheurs qui les frappent », résume celui qui a aussi dû affronter, dans sa vie, de nombreuses épreuves. Comme l’accompagnement durant huit ans de son épouse, décédée en 2008 de la maladie d’Alzheimer. C’est cette situation difficile, où se mêlaient culpabilité, désespoir et souffrance qui lui a donné l’idée d’écrire ce livre, qu’il considère comme un guide utile à chacun. Ses recettes pour se libérer du m al-être, il les a trouvées au fil de ses rencontres et de son parcours personnel. Joseph Stutz se souvient des affreux maux de dos qui l’ont tenaillé, des années durant, lorsqu’il dirigeait sa fiduciaire à Genève. « J’ai consulté de nombreux médecins, avalé des quantités de médicaments, pour finalement comprendre que l’origine du mal était le stress. Et sa cause : mes angoisses de ne pas réussir dans ma profession ou l’éducation de mes enfants. » Sur la paille à 50 ans Joseph Stutz a donc appris le détachement par la méditation, la respiration et l’exercice, et ses maux ont disparu. Une reprise en main qui lui a aussi permis de surmonter, dans la années nonante, la dégringolade de ses investissements boursiers et immobiliers. Sur la paille à l’âge de 50 ans, l’homme a tout fait de remonter la pente, n’hésitant pas à aller vendre au porte-à-porte un stock de 50.000 cassettes vidéo d’un petit film qu’il avait produit. « C’est parce que j’avais réussi à accepter ma situation, à mettre ma culpabilité à la poubelle, que j’avais retrouvé des ressources pour relever la tête », analyse l’entrepreneur.

Une zen attitude qui l’a fait tomber en amour avec une pasionaria qui se battait depuis des années pour créer dans la région
nyonnaise une maison d’accueil pour enfants autistes. Séduit à la fois par la causes et par la femme, Joseph Stutz lui offre les
loyers d’un immeuble qu’il possède à Gland pour faire tourner sa fondation, Le Cube de Verre. Puis, il lui donne de quoi acheter
une grande demeure pour concrétiser sas projets à Arzier. Le mécène l’avoue, ses quatre enfants ont eu du mal à accepter le détachement dont il a fait preuve après la mort de sa femme et sa capacité à reconstruire sa vie avec une autre.

« Mais la vie continue… », estime celui dont le but n’est autre qu’un maximum de gens lisent son livre.

« Ne le jetez surtout pas à la poubelle ! »

« J’ai cherché à comprendre pourquoi certaines personnes se sentaient bien et d’autres mal. J’ai compris qu’on ne pouvait pas lutter contre les origines d’un mal-être (accidents, éducation, cadre social), mais qu’on pouvait agir sur les causes, c’est-à-dire l’attitude mentale qui nous entraîne à nous complaire dans les difficultés », explique Joseph Stutz. Certes, les sept clés qu’il donne dans son livre pour se libérer du mal-être reposent sur le bon sens. Chercher les origines du problème dans le passé, accepter émotionnellement la réalité, changer son attitude mentale, se détacher de tout ce qui peut être nuisible, pratiquer l’autosuggestion positive. Il n’est pas le premier à le dire. Joseph Stutz ne prétend pas être un nouveau gourou du développement personnel, mais il est convaincu de pouvoir aider les autres avec son livre. « Ne le jetez pas à la poubelle, offrez-le à quelqu’un d’autre ! » Si l’ouvrage est offert, avec une lettre invitant le lecteur à faire un don au Cube de Verre, on pourra aussi l’acheter sur son site : www.livre-etre-bien.com au prix de 30 francs.

Un chemin pour « Être bien », article n° 60 par Joseph Stutz

Joseph Stutz n’est ni médecin ni thérapeute. Mais ce septuagénaire suisse s’intéresse depuis son plus jeune âge à la qualité de vie de l’être humain. Durant la maladie d’Alzheimer de sa femme, il a cherché à déterminer les origines et causes du mal-être psychologique et des maladies. Riche de ses expériences et découvertes, il a écrit le livre « Être bien » pour transmettre à l’Homme les clés du bonheur, en le rendant conscient qu’il en est seul responsable. Après plusieurs éditions pour la Suisse dépassant 250 000 exemplaires, ce best-seller inattendu commence à « faire le buzz » dans les autres pays francophones. Pour Néosanté, son auteur a accepté de résumer les grandes lignes d’un ouvrage véritablement plébiscité par ses lecteurs.

Le mal-être psychologique est un état d’âme où l’on est en guerre contre soi-même, contre les autres et parfois même contre le monde entier.Avec une estimation de plus de 2 500 suicides et plus de 40 000 tentatives par jour dans le monde, soit un suicide toutes les trente-quatre secondes et une tentative toutes les deux secondes, je considère le mal de l’âme, à l’échelle de la planète, comme une pandémie, une véritable catastrophe humaine. Frappé par le fait que la dépression pourrait bientôt devenir la première maladie dans le monde occidental, j’ai observé et analysé durant de très nombreuses années le comportement de l’être humain pour trouver les origines et les causes de son mal-être, ainsi que les antidotes possibles pour s’en libérer et retrouver bonheur et bonne santé. Dans cette démarche, j’ai pu constater que la non-acceptation émotionnelle de la réalité est un des facteurs déclencheur le plus important du mal-être psychologique et des maladies.
En effet, toutes les expériences vécues, qu’elles soient provoquées par des tiers ou par soi-même, sont des réalités, donc des vérités. Lutter contre, c’est se contrarier et s’injecter inconsciemment du poison émotionnel, ce qui nous rend malheureux et bien souvent malade. Prenons quelques exemples : le décès d’un proche, un accident, une injustice, un divorce, une séparation, une période de prison, une saisie, une faillite, un abandon, des médisances, des comportements de tiers différents à nos attentes ou encore des calomnies sont des réalités impossibles à changer. S’y opposer émotionnellement n’a aucun sens. Pourquoi se stresser pour des pertes subies en bourse ou dans d’autres investissements ? C’est peine perdue. Se culpabiliser pour un accident, même si l’on est fautif, ne fait qu’intensifier la douleur. Se frustrer pour des erreurs commises n’arrange rien. S’énerver à cause d’un échec scolaire, professionnel ou familial ne fait que pourrir notre vie et celle de nos proches.
Pourquoi ne pas accepter émotionnellement une réalité impossible à changer ? Pourquoi souffrir en voyant ses enfants partir de la maison ? Pourquoi aggraver une situation établie et se créer des nuits d’insomnie ? A quoi bon se laisser attrister par des paroles désobligeantes ? Pourquoi s’attacher à des expériences douloureuses au lieu d’y voir les côtés positifs pour progresser sur son chemin de vie ? Être contrarié est insensé et ne fait qu’aggraver le problème. Se mettre en colère est encore pire, car cela équivaut à une pathologie. Que la colère soit refoulée ou exprimée, les deux sont à considérer comme des folies passagères. Il vaut alors mieux les éviter. Pourquoi se considérer comme une victime durant des mois ou des années ? En somme, ne pas vouloir accepter la réalité est une tromperie envers soi-même. Et pourtant, force est de constater que la non-acceptation de la réalité est une des principales causes de nos souffrances psychologiques. Elles nous privent de la paix intérieure, base essentielle d’une vie épanouie.
Si l’Homme prenait conscience que c’est la non-maîtrise de son esprit qui lui crée son mal de l’âme et non le monde extérieur, ni le passé ou le futur, il commencerait à faire un premier pas sur le chemin de la guérison. Il arrêterait de se juger et de juger les autres, de se rendre coupable et de rendre coupable les autres. De se punir sans cesse, à chaque fois qu’il pense au passé douloureux. Il cesserait de se compliquer la vie avec mille petits détails et commencerait enfin à ne voir que l’essentiel : vivre le moment présent. Le bien-être est accessible à nous tous, que nous soyons riches ou pauvres, connus ou inconnus, jeunes ou vieux. Il dépend essentiellement de notre attitude mentale, c’est-à-dire de notre intelligence émotionnelle.

La foi ne suffit pas

Quelle influence peut avoir la croyance en Dieu et la pratique d’une religion ? Je connais beaucoup de personnes qui croient en Dieu, qui pratiquent une religion et qui, malgré cela, n’ont pas la grâce de savoir accepter émotionnellement les plus simples réalités de tous les jours. Ceux-ci vivent alors, malgré la foi, dans le mal-être, dans le désespoir et parfois même dans de profondes souffrances, étant incapables de maîtriser leurs pensées, sentiments, émotions et paroles. Il est certain que la foi en Dieu peut contribuer à produire une énergie protectrice, mais j’ai pu constater qu’elle seule est insuffisante pour permettre à l’individu d’évacuer des chocs émotionnels et de vivre en paix. En revanche, lorsque la foi est associée à la sagesse, l’énergie qui en résulte est fluide et peut avoir un effet très positif pour réussir le chemin de vie. Il est certain que l’on puisse trouver espoir, réconfort et paix intérieure en croyant en Dieu ou en toute autre force divine. D’ailleurs toutes les croyances positives aident à améliorer la confiance en soi et permettent de se rassurer.
Cependant, pour gérer sereinement les aléas de tous les jours, d’agir avec amour envers soi et envers les autres, il est essentiel de savoir accepter émotionnellement la réalité de la vie, telle qu’elle est. De savoir maîtriser ses pensées, sentiments, émotions et paroles et d’avoir une attitude bienveillante envers soi-même et envers les autres. Ce sont précisément tous ces éléments positifs de maîtrise de soi qui nous permettent d’être sereins, même si parfois tout semble aller mal. Je conclus donc, que la foi en Dieu et l’attentisme seuls ne suffisent pas pour être en paix avec soi-même et pour réussir sa vie.

Ne pas confondre les causes et les origines

Celui qui se fixe comme but essentiel de vouloir se sentir bien en toute circonstance et qui s’entraîne tous les jours avec discipline et persévérance pour changer son comportement désordonné, est sûr de pouvoir atteindre une bonne santé mentale et physique et une belle vie, quelles que soient les circonstances dans lesquelles il vit. Pour mieux aller vers la voie de la guérison, il est alors nécessaire de faire absolument une différence entre LES ORIGINES et LES CAUSES.
– LES ORIGINES du mal-être proviennent d’éléments extérieurs à notre esprit, sur lesquels il nous est impossible d’intervenir. Il s’agit de réalités actuelles ou d’expériences du passé qui sont dues à des facteurs génétiques, biologiques, éducatifs, économiques, familiaux, sociaux ou environnementaux. Nous n’avons aucun pouvoir d’agir sur elles, à part les accepter émotionnellement et les oublier pour enfin les éliminer définitivement de notre subconscient. Les origines d’un mal-être psychologique peuvent provenir des expériences et évènements tels qu’un handicap physique ou mental lors de la naissance ou suite à un accident ou à une maladie. Une éducation familiale, scolaire, religieuse, sociale ou culturelle, basée sur la violence verbale ou physique, sur la peur et la culpabilité, sur la domination et la réprimande, sur l’humiliation ou la punition, sur des menaces ou des chantages. Le manque ou l’absence d’amour, d’affection, de compréhension, de respect et d’encouragement de la part des parents et/ou des éducateurs. L’indisponibilité et l’instabilité des parents, éducateurs ou proches. La non-réalisation d’attentes exigeantes, les diffamations, délations et autres injustices, qu’elles soient privées, professionnelles ou relationnelles. Un environnement non conforme à nos attentes. Toutes les expériences douloureuses, telles que des violences, des maltraitances, un adultère, un viol, un divorce, un enfant drogué, un conjoint alcoolique, une maladie grave, un abandon, un suicide parmi les proches. Tous les échecs, qu’ils soient scolaires, professionnels, privés, sentimentaux ou financiers. La perte d’un être cher, d’une maison, d’un objet, d’un titre. La perte définitive d’un emploi ou d’un logement. Le départ d’un être cher. Dans toutes ces expériences il s’agit donc de réalités que l’on ne peut pas changer, sinon les accepter émotionnellement. Ne pas le faire est source de blocage et de perte d’énergie, provoquant des dépressions et autres maladies.
– LES CAUSES du mal-être, en revanche, sont créées par notre propre mental, dont nous sommes seuls responsables. Dès lors, nous avons aussi la liberté et le pouvoir d’agir sur lui en tout temps. Devenons conscients que ce ne sont pas les autres, ni les circonstances qui nous stressent et qui nous rendent malheureux. Le fautif, c’est notre propre état d’esprit qui s’est altéré au fil des ans. C’est lui, influencé par l’ego, qui nous contrarie, nous stresse, nous énerve et nous met en colère. C’est lui qui nous injecte continuellement du poison émotionnel au travers d’imaginations, de pensées et de paroles négatives. C’est encore lui qui crée des autodénigrements et autres dépendances mentales destructrices, sources essentielles du mal-être psychologique et de nos maladies.
D’autres causes sont à chercher dans nos mauvaises attitudes mentales, nos pensées et sentiments de peur et de doute, nos paroles, nos regards et gestes négatifs et dans le manque d’estime de soi. En font aussi partie les attachements exagérés à des personnes et des choses, les dépendances et attachements émotionnels au passé douloureux. Il importe donc d’admettre que les causes du mal-être ne viennent pas d’éléments extérieurs à soi, mais exclusivement de la non-maîtrise de notre esprit.

Les conséquences du mal-être

LES CONSEQUENCES du mal-être psychologique sont nombreuses et souvent désastreuses. Toutes les attitudes mentales négatives représentent de la nourriture malsaine pour notre corps psychique et physique, car elles nous stressent, nous mettent sous tension, bloquent la libre circulation de l’énergie vitale et empoisonnent l’organisme pour y développer toutes sortes de maladies. Il en résulte des douleurs, des contractions musculaires et des oppressions asphyxiantes au niveau du plexus solaire ou ailleurs dans le corps. Celles-ci se renforcent pour devenir insupportables lorsqu’elles sont alimentées par des pensées, sentiments et émotions de peur, d’imaginations négatives et de fausses croyances. Les blessures psychologiques mal soignées et les ressassements obsessionnels d’un passé douloureux déclenchent des déprimes, des mélancolies et des dépressions. Dans des cas extrêmes, elles peuvent conduire au suicide.
Méfions-nous des moments de tristesse, d’ennui et de déprime avant que ceux-ci ne se transforment en maladie. Veillons à ce que les chocs émotionnels soient rapidement évacués, sinon, ils risquent de s’enfouir dans les profondeurs du subconscient pour devenir des facteurs d’influence pour diverses affections.
Un esprit fragile, instable et perturbé déclenche des tensions internes et peut provoquer l’anorexie, l’arthrite, l’arthrose, la boulimie, l’infarctus et la stérilité. Il peut favoriser des angines, des bronchites, des démangeaisons de la peau, les éruptions de boutons, des évanouissements, des hémorroïdes, des herpès, des indigestions, des inflammations, les maux de dos, de gorge, de tête et de ventre, des ulcères, des zonas et bien d’autres pathologies. J’ai fait mes propres expériences et je dois avouer que mes maux et maladies étaient presque toujours provoqués par du stress émanant de pensées de peur ou de non-acceptations de la réalité.
Il est vrai que l’on ne peut pas généraliser, car il y a bien des personnes qui souffrent d’un cancer ou d’une autre maladie et qui ont su, à première vue, bien maîtriser leur mental en menant une vie saine et équilibrée. Il est cependant légitime de se poser les questions : « Quels pouvaient bien être leurs pensées et sentiments et quelle influence pouvaient-ils avoir sur leur maladie. »

L’importance du vécu émotionnel

Nul ne peut répondre, si ce n’est le malade lui-même, car j’ai pu observer que des chocs émotionnels non évacués sont souvent inconnus des proches, parce que gardés en secret par le malade. Dans de tels cas, il est difficile, pour l’observateur, de trouver une réponse précise. En effet, j’ai parfois dû insister durant des mois pour qu’une personne me dévoile un conflit émotionnel enfoui au plus profond d’elle et qu’elle voulait garder secret.
Lorsque nous nous sentons mal dans notre peau ou malades, soyons honnêtes envers nous-mêmes. Ayons le courage d’accepter le mal-être ou la maladie et cherchons les origines, les causes et les antidotes possibles pour faciliter la guérison. En cas de cauchemars à répétition, posons-nous la question de savoir quels peuvent bien être les problèmes qui nous chagrinent et qui nous laissent des traces durant nos rêves.
Quand les enfants ont mal au ventre, cherchons à savoir s’ils ne sont pas troublés par des problèmes scolaires, relationnels ou familiaux. En effet, j’ai pu constater que le mal au ventre des enfants est très souvent signe d’une perturbation familiale ou relationnelle.
David Servan-Schreiber, neuropsychiatre, connu dans le monde entier grâce à ses deux ouvrages « Guérir » et « Anticancer », s’est confié au magazine « PSYCHOLOGIES » dans son édition juillet-août 2011, quelques semaines avant de mourir d’une grave récidive d’un cancer du cerveau, je cite : « Je dois bien admettre que, ces derniers temps, je n’ai pas adopté tous les principes du mode de vie d’Anticancer. Personnellement, ce que j’ai négligé, c’est la dimension de calme et de sérénité. J’ai négligé mes rythmes biologiques, avec mes voyages à l’étranger. On s’était donné tellement de mal pour lancer le livre que cela me faisait mal au cœur de ne pas aller le présenter à ces différents publics. »
A mon avis, la plupart des maladies neurologiques, telles qu’Alzheimer, Parkinson, dépression, schizophrénie, sclérose en plaques, comme d’ailleurs aussi la plupart des cancers et bien d’autres maladies, sont issues de conflits et de chocs psycho-émotionnels mal soignés. Ce sont eux qui provoquent des blocages de l’énergie vitale et créent des toxines qui affaiblissent le système de défense immunitaire avec, comme conséquence, l’infiltration et la propagation de microbes, de virus, de bactéries et autres parasites, source d’infections progressives des cellules. Une étude scientifique pourrait certainement confirmer cette thèse. Il suffirait de se pencher sur le vécu émotionnel des personnes touchées par la maladie.

Apprendre à maîtriser le mental

Après des années d’observations et d’analyses du comportement de l’être humain et suite à mes propres expériences durant toute ma vie, je réaffirme fermement que le mal-être psychologique, ainsi que la plupart des maladies sont créés par l’Homme lui-même à cause de la non-maîtrise de son mental.
C’est une réalité que les gens ont du mal à comprendre ou ne veulent pas admettre. C’est une affirmation qui choque, qui blesse et qui culpabilise. Soyons conscients de cette vérité, acceptons-la et agissons pour devenir des êtres libres d’esprit, équilibrés, heureux et en bonne santé.
Mais attention ! Il ne suffit pas de connaître les origines et les causes du mal-être psychologique et des maladies qui en résultent, l’important est d’agir pour s’en libérer.
Alors, en bref, comment faire pour vivre heureux et en bonne santé ?
C’est très simple. Il suffit d’être responsable de soi-même et de sa vie, d’être positif et constructif dans ses pensées, paroles et attitudes, d’aimer inconditionnellement soi-même et les autres, d’accepter émotionnellement la réalité de la vie, telle qu’elle est, d’avoir confiance en soi et en la vie, de changer ce qui est possible d’être modifié si c’est utile et nécessaire, de pardonner à soi-même et aux autres et enfin de lâcher prise, c’est-à-dire de se détacher de tout ce qui nous est nuisible.
Celui qui se fixe comme but essentiel le bien-être, qui met en pratique cette méthodologie et qui s’entraîne tous les jours, jusqu’à ce que cette façon d’être devienne une habitude naturelle, d’abord consciente et ensuite inconsciente, aura développé une vie sereine et équilibrée. Il aura trouvé le bonheur.
Ne croyez pas ce que je vous ai dit, sinon vous deviendrez dépendant d’une nouvelle croyance. Faites vous-même l’expérience pour trouver la vérité ! Observez-vous pour savoir quelles étaient les raisons pour lesquelles vous vous étiez contrarié et stressé la dernière fois. Vous découvrirez vous-même que les origines provenaient de l’extérieur, de réalités impossibles à changer, alors que les causes étaient provoquées par votre propre mental, dont vous êtes seul responsable.
Le livre « ÊTRE BIEN » nous donne des clés, illustrées par de nombreuses exemples, pour apprendre ou réapprendre à maîtriser notre mental, afin de nous libérer du mal-être. Depuis la sortie de l’ouvrage, fin 2011, d’innombrables lectrices et lecteurs ont réussi à trouver ou retrouver une vie saine et équilibrée grâce à la mise en pratique des conseils contenus dans cet ouvrage.